La ferme des orages.
A la ferme des Eglier, les heures s'écoulent, paisibles... Rien ne vient ébranler la volonté de Patrick Le Henin, jeune paysan normand, qui dirige le domaine avec vigueur et courage. Et puis, un jour, à la foire d'Alençon, il croise le regard franc et passionné d'Irène, représentante en machines agricoles. Il l'épouse et sa vie bascule...
Scandaleuse, ambitieuse, suscitant les convoitises, Irène, "la rousse", comme on l'appelle au village, s'intégre mal à l'univers paysan. Avec ses idées de modernité, elle finit même par provoquer le drame, irréversible et tragique...
Editeur Pocket, date de parution 06/2000, collection Pocket, numéro 10609, ISBN 2266089552Téléfilm (http://www.telesatellite.com/actu/tp.asp/tp/16602)France 3 programme à 20H55 (28/01/2006), "Orages", un polar pluvieux librement inspiré du roman de Joëlle Guillais, "La Ferme des orages".
Bloquée par un orage dans une ferme isolée des Charente, un juge (Delphine Rich) tente de tirer au clair la mort d'un agriculteur, Patrick Le Hénin (Clovis Cornillac) dont le cadavre vient d'être retrouvé, le coeur percé d'une balle. Face à elle, trois suspects: la belle-mère de la victime, Denise Le Hénin (Myriam Boyer), sa femme, Irène (Valentine Valera) et son ami Garnier, maire du village (Bernard-Pierre Donnadieu). Chacun accuse l'un des deux autres du crime. Prisonnière, avec sa greffière, de la ferme où s'est déroulé le drame, battue par de violentes intempéries, la juge se débat au milieu des mensonges et des demi-vérités dans un huis-clos tendu avec les trois suspects.
"C'est extrêmement jouissif pour des comédiens d'être dans une situation de huis-clos", souligne Delphine Rich. "C'est vraiment comme au théâtre", renchérit Valentine Valera. Pour sa part, Peter Kassovitz n'hésite pas à se référer au célèbre "Rashomon", d'Akira Kurosawa, Lion d'or au Festival de Venise en 1951, qui fut l'un des premiers films dont la construction s'appuyait sur plusieurs points de vue d'un même évènement. "Dans Rashomon, la même histoire est racontée par quatre personnages différents, y compris la victime", souligne Peter Kassovitz.